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Choses à Savoir TECH

Author: Choses à Savoir

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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet.

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Le Japon prépare un nouveau géant du calcul. Baptisé FugakuNEXT, ce projet vise une puissance de 600 000 pétaflops en FP8, une mesure taillée pour l’intelligence artificielle. Concrètement, il s’agit de marier deux mondes longtemps séparés : le calcul scientifique classique et les modèles génératifs. Une même machine capable à la fois de simuler des phénomènes physiques complexes et d’exploiter l’IA pour des usages concrets, de la découverte de médicaments à la prévention des catastrophes naturelles.La référence aux 600 exaflops FP8 peut prêter à confusion. Elle n’équivaut pas aux traditionnels FLOPS en double précision utilisés par les supercalculateurs scientifiques. Mais elle traduit un débit colossal optimisé pour l’IA, où la précision 8 bits est désormais la norme. Selon le centre de recherche RIKEN, FugakuNEXT pourrait offrir un gain d’efficacité jusqu’à 100 fois supérieur à son prédécesseur, tout en restant dans une enveloppe énergétique voisine de 40 mégawatts. Techniquement, le projet repose sur une architecture hybride. D’un côté, Fujitsu développe de nouveaux processeurs, les Monaka-X, dotés d’unités matricielles et d’extensions SIMD pour accélérer les calculs. De l’autre, NVIDIA fournit ses accélérateurs et son interconnexion NVLink Fusion, qui permettra de relier CPU et GPU et de partager la mémoire à très haute vitesse. Cette approche devrait maximiser la bande passante et réduire les goulets d’étranglement.Côté logiciel, l’accent est mis sur la précision mixte : l’IA exploitera massivement le FP8 et le FP16 pour accélérer les calculs, mais conservera des étapes critiques en précision plus élevée afin de garantir la fiabilité scientifique. Au-delà de la course aux records, FugakuNEXT s’inscrit dans une stratégie nationale. Le Japon veut démontrer que l’union du calcul intensif et de l’intelligence artificielle peut répondre à des enjeux sociétaux majeurs : mieux anticiper les risques naturels, améliorer la santé, optimiser l’industrie. Avec FugakuNEXT, le supercalcul ne se contente plus de chiffres vertigineux : il devient une promesse d’applications concrètes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chez NVIDIA, l’intelligence artificielle n’est plus seulement un outil, c’est un cap stratégique. Le géant des cartes graphiques, mené par Jensen Huang, affiche désormais un objectif ambitieux : parvenir à un rendu 100 % IA dans les jeux vidéo.Depuis plusieurs années déjà, le deep learning s’est invité dans nos parties. Les joueurs connaissent bien le DLSS, ce Deep Learning Super Sampling qui permet d’améliorer la fluidité et la qualité d’image grâce à l’IA. Dans sa troisième version, il introduisait la « frame generation », intercalant une image générée par IA entre deux images calculées classiquement par le GPU. Avec le DLSS 4, NVIDIA va encore plus loin : ce sont désormais jusqu’à trois images créées par l’intelligence artificielle qui peuvent s’insérer entre deux images « réelles ». Une technologie regroupée sous le terme de Neural Rendering, ou rendu neuronal.Et ce n’est qu’un début. Lors de la conférence Hot Chips 2025, organisée fin août à l’université de Stanford, NVIDIA a confirmé que son horizon est clair : un futur où chaque image d’un jeu serait intégralement produite par l’intelligence artificielle. Pour atteindre ce but, l’entreprise mise sur sa nouvelle architecture Blackwell et sur la puissance colossale de cartes comme la GeForce RTX 5090. Dotée de 32 Go de mémoire vidéo GDDR7 et d’une bande passante record de 1 792 Go/s, cette carte a été pensée pour supporter la gourmandise du rendu neuronal. Autre élément clé : l’utilisation du format FP4, qui réduit l’empreinte en mémoire et accélère les calculs, un pas indispensable vers cette révolution.Mais au-delà des performances, NVIDIA met aussi en avant un argument énergétique. Le rendu neuronal, en optimisant les calculs, pourrait réduire la consommation électrique des GPU, un atout majeur pour les ordinateurs portables. Alors, quand verra-t-on des jeux 100 % IA ? Pas tout de suite, reconnaît NVIDIA. Mais l’objectif est clairement affiché : le futur du jeu vidéo passera par l’intelligence artificielle, et la firme de Jensen Huang entend bien rester en tête de cette course. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Apple avance ses pions dans l’intelligence artificielle, mais comme souvent, sans faire de bruit. Plus tôt cette année, la firme a présenté FastVLM, un modèle vision-langage, désormais disponible sur la plateforme Hugging Face. Son principe est simple : analyser une image et la décrire en texte. Autrement dit, l’inverse d’un générateur d’images.Pour les curieux, plusieurs versions sont proposées. La plus complète compte 7 milliards de paramètres, mais il existe aussi des modèles allégés à 1,5 et 0,5 milliard, ce dernier pouvant même être testé directement depuis son navigateur, sans rien installer. Par défaut, FastVLM décrit en une phrase ce qu’il voit via la webcam, mais il peut aller plus loin : identifier une émotion sur un visage, lire le texte d’une affiche ou reconnaître un objet précis.Techniquement, FastVLM peut tourner sur différents ordinateurs, mais il a été optimisé pour les processeurs Apple. Résultat : sur un Mac, il est annoncé 85 fois plus rapide que d’autres modèles équivalents. Reste la grande question : pourquoi Apple développe-t-il ce type d’IA ? Les usages potentiels sont multiples. Dans un casque Vision Pro, elle pourrait enrichir l’expérience en réalité mixte. Sur iPhone, elle servirait à scanner le contenu d’un frigo pour proposer des recettes, ou encore à traduire des panneaux à l’étranger. Mais la vraie révolution se joue peut-être ailleurs : combinée à des lunettes intelligentes, cette technologie pourrait transformer le quotidien des personnes malvoyantes, en leur décrivant en temps réel ce qui les entoure. Apple travaillerait déjà sur ses propres lunettes connectées, prévues pour 2026 ou 2027. Avec FastVLM, la marque prépare discrètement le terrain pour une IA capable de voir… et de rendre nos vies un peu plus simples. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est un nouveau séisme dans la cybersécurité américaine. Une plainte explosive met en cause le DOGE, un organisme controversé composé d’anciens employés d’Elon Musk nommés sous l’administration Trump. Selon le lanceur d’alerte Charles Borges, responsable des données à la Social Security Administration, le DOGE aurait transféré en juin dernier une base de données ultra-sensible vers un serveur cloud non sécurisé.Son nom : le Numerical Identification System. Cette base renferme les informations personnelles de millions d’Américains : noms, numéros de sécurité sociale, données financières, voire diagnostics de santé. Autrement dit, un trésor pour les cybercriminels. Dans sa plainte, Borges alerte : ces informations pourraient devenir accessibles au public si le DOGE décidait d’ouvrir l’accès à ces serveurs. Il parle d’un risque d’« impact catastrophique », allant jusqu’à devoir réattribuer de nouveaux numéros de sécurité sociale à 450 millions de personnes.Le contexte juridique complique encore l’affaire. En mars, une ordonnance fédérale avait restreint l’accès du DOGE à ces données. Mais la Cour suprême a levé ce blocage le 6 juin. Quelques jours plus tard, Aram Moghaddassi, directeur informatique du DOGE, validait le transfert malgré l’absence de contrôle indépendant. Il affirmait avoir « accepté tous les risques » au nom de l’efficacité opérationnelle. Un feu vert confirmé par Michel Rousso, autre haut responsable du DOGE. Du côté des autorités, la défense s’organise. Nick Perrine, porte-parole de la SSA, assure que ces données sont stockées « dans des environnements sécurisés », isolés d’internet, et uniquement accessibles à des responsables triés sur le volet. Autrement dit : aucun risque réel de compromission.Mais la plainte de Charles Borges met en lumière une inquiétude grandissante : la gouvernance des données personnelles aux États-Unis. Depuis janvier, le DOGE a pris le contrôle de plusieurs départements fédéraux et de leurs bases de données. Et déjà, les critiques pleuvent sur ses pratiques en matière de cybersécurité. À la Maison Blanche, on botte en touche : la porte-parole Elizabeth Huston redirige vers la SSA et refuse de dire si l’administration Trump était informée. Mais une chose est sûre : cette affaire rouvre le débat brûlant sur la protection des données des citoyens américains.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de Citizen, cette application américaine censée renforcer la sécurité publique. Son principe est simple : alerter les habitants en temps réel des crimes, accidents ou urgences autour d’eux. Mais derrière cette promesse rassurante, une enquête de 404 Media révèle un tout autre visage : l’intelligence artificielle qui génère ces alertes… se trompe régulièrement, au point de transformer l’outil en source de confusion.Selon des témoignages internes, l’IA de Citizen diffuse directement les informations captées sur les ondes radio des services d’urgence, sans qu’aucun humain ne vérifie. Résultat : des erreurs en cascade. Des accidents routiers transformés en “accidents avec meurtre”, des victimes inventées comme “un blessé par balle au visage”, des adresses erronées, ou encore des plaques d’immatriculation publiées sans confirmation. Dans certains cas, l’algorithme a même multiplié les alertes pour un seul et même incident, noyant les utilisateurs sous de fausses informations.Un employé anonyme raconte que « l’IA devenait folle », générant cinq à dix notifications différentes pour un seul fait divers. De quoi semer le doute, voire la panique, au lieu d’apporter de la clarté. Pour 404 Media, on frôle l’auto-sabotage. La polémique s’ajoute à d’autres casseroles. Citizen avait déjà défrayé la chronique en 2021 lors des incendies de Palisades, en mettant à prix la capture d’un homme finalement innocent. Plus récemment, l’entreprise a licencié 13 salariés syndiqués, remplacés par… cette fameuse IA aujourd’hui pointée du doigt. Et le timing est particulièrement mauvais : l’application vient tout juste de nouer un partenariat officiel avec la ville de New York pour lancer le compte NYC Public Safety, censé informer la population en temps réel. Mais avec une IA qui invente des blessés ou transforme un simple accident en scène de crime, difficile d’imaginer que la confiance des utilisateurs sorte indemne. En voulant accélérer et automatiser l’information, Citizen risque d’avoir perdu ce qui comptait le plus : la fiabilité. SOURCE : https://www.404media.co/citizen-is-using-ai-to-generate-crime-alerts-with-no-human-review-its-making-a-lot-of-mistakes/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les héros ne portent pas de cape, dit l’adage. Celui-ci s’appelle AbhishekY495, développeur indépendant, et son arme n’est pas un superpouvoir mais une extension baptisée LocalTube Manager. L’annonce est tombée sur Reddit : son outil devient désormais gratuit et open source. Une petite révolution pour tous ceux qui cherchent à “dégooglifier” leur vie numérique.Jusqu’ici, LocalTube Manager était accessible via l’achat d’une licence. Mais le développeur a tranché : la phase de paiement était trop compliquée, alors autant simplifier… et basculer dans la gratuité. Le principe est clair : permettre d’utiliser les fonctions essentielles de YouTube sans passer par un compte Google. On peut ainsi liker des vidéos, s’abonner à des chaînes, créer ou sauvegarder des playlists… et tout est stocké en local, dans le navigateur, sans qu’aucune donnée ne remonte aux serveurs de Mountain View.L’extension propose aussi l’import et l’export des données, pratique pour conserver ses playlists d’un ordinateur à l’autre. Seule limite : impossible pour l’instant de récupérer directement les données d’un compte Google ou d’applis tierces comme Newpipe. Une piste que le créateur promet d’explorer. À noter également : LocalTube Manager ne bloque pas les publicités. Mais il reste une alternative efficace pour profiter de YouTube tout en réduisant sa dépendance au géant américain.Installer l’outil est un jeu d’enfant : il suffit de passer par le site officiel, le dépôt GitHub ou encore les boutiques d’extensions Chrome et Firefox, y compris sur Android. Une fois activé, un tableau de bord centralise vidéos aimées, abonnements et playlists dans une interface claire. L’expérience YouTube reste familière, mais sans recommandations intrusives, sans notifications, et surtout sans collecte massive de données. Une petite extension, certes, mais un grand pas pour la liberté numérique des internautes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le feuilleton judiciaire qui oppose Google à la justice américaine, un nouvel épisode attire l’attention. Alors que le procès antitrust pourrait obliger le géant à se séparer de son navigateur Chrome, les propositions affluent. Après l’offre spectaculaire de Perplexity, chiffrée à 34,5 milliards de dollars, c’est un acteur bien plus modeste qui entre en scène : Ecosia, le moteur de recherche allemand à but non lucratif.Mais contrairement aux mastodontes de la tech, Ecosia ne met pas d’argent sur la table. Son patron, Christian Kroll, propose tout simplement de “garder” Chrome pendant dix ans. Gratuitement. Une manière, dit-il, d’éviter de reproduire l’abus de position dominante qui a déclenché toute cette affaire.L’idée peut surprendre, car Chrome est une véritable machine à cash. Selon Ecosia, il pourrait générer plus de mille milliards de dollars dans les années à venir. Plutôt que de s’approprier cette manne, l’entreprise verte réclame 60 % des revenus issus des utilisateurs du navigateur… mais promet de les investir dans des projets climatiques, à l’image de sa mission historique : planter des arbres. Google conserverait pour sa part 40 % des revenus, ainsi que la propriété intellectuelle et la possibilité de maintenir son moteur de recherche par défaut.Au bout des dix ans, Chrome pourrait passer sous la houlette d’un autre acteur. Face à une enchère potentiellement colossale, l’offre d’Ecosia ressemble à un geste militant, presque provocateur. Mais elle met le doigt sur l’enjeu central du procès : qui doit contrôler le navigateur le plus utilisé au monde ? Une méga-entreprise de la tech… ou une structure plus modeste, qui promet de rendre à la planète ce que Chrome rapporte aux internautes ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors qu’Apple s’apprête à généraliser l’eSIM en Europe avec son prochain iPhone, une autre technologie pourrait bien bousculer encore davantage nos téléphones : l’iSIM. Plus discrète, plus intégrée, elle promet tout simplement de faire disparaître la carte SIM telle qu’on la connaît. Mais attention, ne la confondez pas avec l’eSIM.Avec l’eSIM, la carte reste une petite puce soudée sur la carte mère du smartphone. L’iSIM, elle, va beaucoup plus loin. Elle s’intègre directement au cœur du processeur, dans le SoC, ce “System on Chip” qui regroupe déjà le CPU pour les applis, le GPU pour les images, le NPU pour l’intelligence artificielle… et demain, peut-être, votre forfait mobile. En clair, la carte SIM devient une simple zone sécurisée dans la puce principale.Et ce n’est pas de la science-fiction. Dès 2023, Thales, Qualcomm et Vodafone ont présenté des prototypes fonctionnels, et la GSMA – l’organisme qui définit les standards mobiles – a commencé à délivrer ses premières certifications de sécurité. Les objets connectés ouvrent déjà la voie : montres, capteurs, appareils miniaturisés… pour eux, chaque millimètre carré gagné compte. Plus d’espace pour la batterie, plus de place pour de nouvelles fonctions, sans changer la taille des appareils. L’iSIM présente aussi un intérêt majeur côté sécurité. En étant intégrée au cœur du processeur, elle bénéficie des protections matérielles les plus avancées, rendant le piratage ou le clonage quasi impossibles sans accès direct au silicium. Et sur le plan industriel, la suppression du tiroir SIM, des connecteurs et même de la puce eSIM réduit les coûts de fabrication.Mais attention, tout n’est pas si simple. Pour les opérateurs, l’iSIM impose de moderniser leurs systèmes de gestion. L’activation et la gestion des profils se font avec les mêmes protocoles que l’eSIM, mais les diagnostics techniques deviennent plus complexes en cas de problème. Reste une certitude : après avoir enterré la carte SIM physique, l’iSIM pourrait bien redessiner le futur du smartphone. Et cette fois, ce n’est plus qu’une question d’années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour la plupart d’entre nous, la musique est un refuge, un plaisir immédiat, un déclencheur d’émotions. Mais pour une minorité de personnes, écouter un morceau, même un classique universellement apprécié, ne provoque… rien. Ce phénomène porte un nom : l’anhédonie musicale.Des chercheurs de l’Université de Barcelone viennent de publier une étude qui éclaire ce trouble étonnant. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’un problème d’audition ni d’un cerveau incapable d’éprouver du plaisir. L’explication se trouve ailleurs : une faible connectivité entre les zones auditives et le circuit de la récompense. En clair, le cerveau entend la musique, mais le message ne déclenche pas la réaction de plaisir.Le neurologue Josep Marco-Pallarés, co-auteur de l’étude avec Ernest Mas-Herrero et Robert J. Zatorre, souligne que ces personnes réagissent parfaitement à d’autres formes de gratification. Un gain d’argent, par exemple, active normalement leur système de récompense. C’est donc bien une indifférence sélective, et non une incapacité globale à ressentir des émotions positives. Les images cérébrales confirment ce constat. Chez les mélomanes, le noyau accumbens — véritable centre du plaisir — s’illumine à l’écoute d’une musique agréable. Chez les personnes atteintes d’anhédonie musicale, cette activation reste limitée, tandis que leur réponse à d’autres stimuli gratifiants demeure normale.Pour mieux identifier ces profils, les chercheurs ont mis au point un outil inédit : le Barcelona Music Reward Questionnaire. Ce test explore cinq dimensions de notre rapport à la musique : l’émotion, la régulation de l’humeur, la sociabilité, l’envie de bouger et la recherche de nouveauté. Résultat : les individus insensibles à la musique affichent des scores très faibles sur toute la ligne. Si les causes exactes du phénomène restent encore floues, l’étude avance plusieurs pistes : facteurs génétiques, environnementaux, ou même conséquences de certains traumatismes cérébraux. En tout cas, elle ouvre une nouvelle fenêtre sur la complexité du cerveau humain et sur la manière singulière dont chacun de nous vit la musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’était l’un des réseaux sociaux les plus marquants des années 2010. Vine, avec ses vidéos de six secondes, avait su séduire des millions d’utilisateurs avant de disparaître en 2017, après son rachat par Twitter. Huit ans plus tard, l’application culte pourrait renaître… sous l’impulsion d’Elon Musk. Le patron de X – ex-Twitter – a annoncé son intention de ressusciter Vine, mais dans une version inédite intégrant l’intelligence artificielle. Peu de détails pour l’instant, mais l’annonce suffit déjà à susciter l’enthousiasme et la curiosité. Car au-delà de la nostalgie, ce projet pourrait bien transformer notre façon de consommer la vidéo courte.À son apogée, Vine avait réuni plus de 200 millions d’utilisateurs dans le monde grâce à un concept aussi simple qu’efficace : six secondes pour captiver. Une formule qui a marqué toute une génération et influencé durablement les formats de TikTok, Instagram Reels ou encore YouTube Shorts. Aujourd’hui, Elon Musk veut miser sur ce format bref, parfaitement adapté à l’ère numérique actuelle où l’attention se mesure en secondes. L’innovation viendrait cette fois de l’IA. Le laboratoire xAI, créé par Musk, pourrait développer des outils capables de générer automatiquement des vidéos personnalisées. Une manière de combiner créativité et technologie de pointe. L’idée : permettre à chacun de produire facilement des contenus dynamiques, sans perdre l’esprit original du format court.D’ailleurs, ce type de contenu coïncide avec les limites actuelles de la vidéo générée par intelligence artificielle, souvent restreinte à quelques secondes. Google a récemment dévoilé une fonctionnalité similaire avec des mini-clips créés à partir de photos. De quoi renforcer la pertinence de ce format express, pensé pour être viral et facilement partageable. Mais de nombreuses questions restent ouvertes : quelles seront les fonctionnalités exactes ? Comment l’IA changera-t-elle l’expérience utilisateur ? Vine peut-il réellement trouver sa place dans un paysage déjà saturé par TikTok et consorts ? Une chose est sûre : si le projet aboutit, il pourrait redonner vie à une légende du web et séduire à la fois les nostalgiques et une nouvelle génération d’utilisateurs. Le pari est audacieux. Reste à voir si Elon Musk réussira à rallumer la flamme Vine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Choses à Savoir Tech s'offre une ultime pause en cette fin d'été et revient pour dès le dimanche 31 août pour une nouvelle saison. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’Empire romain nous a légué des milliers d’inscriptions, précieuses pour comprendre son histoire. Mais beaucoup sont arrivées jusqu’à nous abîmées par le temps : lettres effacées, fragments manquants, supports brisés. Un casse-tête permanent pour les historiens, d’autant que chaque année, pas moins de 1 500 nouvelles inscriptions latines sont mises au jour. Pour leur venir en aide, Google et l’université de Nottingham ont mis au point Aeneas, une intelligence artificielle spécialement conçue pour reconstituer ces textes. Dans la revue Nature, les chercheurs détaillent ses capacités : identifier l’origine d’une inscription, retrouver des parallèles dans d’autres corpus, et surtout compléter les parties manquantes.Concrètement, Aeneas s’appuie sur les ressemblances visuelles et linguistiques avec plus de 176 000 inscriptions latines issues de grandes bases de données comme EDR ou EDH. De quoi lui permettre de proposer des reconstructions plausibles. Sa précision atteint 73 % lorsque la lacune ne dépasse pas dix caractères, et reste à 58 % quand la longueur du texte manquant est inconnue. Pas infaillible donc, mais déjà un gain de temps considérable pour les chercheurs, qui conservent la main et peuvent vérifier étape par étape le raisonnement de l’IA.Et Aeneas a un atout supplémentaire : sa capacité à repérer des détails passés inaperçus pour l’œil humain, ouvrant parfois de nouvelles pistes d’interprétation. L’outil pourrait aussi s’adapter à d’autres langues anciennes, à des papyrus ou même à des pièces de monnaie. D’ailleurs, Google l’a déjà intégré à Ithaca, son IA dédiée au grec. Bonne nouvelle : Aeneas est disponible gratuitement, en open source, avec son code et ses données accessibles sur GitHub. Une manière d’élargir encore le champ des possibles… et de donner une seconde vie aux voix éteintes de Rome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est un petit virage, mais qui pourrait avoir de grandes conséquences. Depuis sa création en 2019, OpenAI, la société de Sam Altman, n’avait mis à disposition que des modèles fermés, jalousement protégés. Un choix souvent critiqué, au regard même du nom de l’entreprise, accusée de verrouiller l’innovation au profit d’un seul acteur.Mais voilà qu’OpenAI desserre légèrement l’étau avec deux nouveaux modèles : gpt-oss-20b et gpt-oss-120b. Ils sont dits open weight, c’est-à-dire que leurs poids – ces milliards de paramètres qui façonnent l’intelligence du modèle – sont accessibles à tous, sous licence Apache 2.0, l’une des plus permissives qui soient. En clair, chacun peut les télécharger, les exécuter, les modifier, voire les intégrer dans des produits commerciaux. Le premier tourne sur un simple Mac doté de 16 Go de RAM, le second exige tout de même une carte NVIDIA haut de gamme de 80 Go. Attention cependant : on est loin d’un vrai open source. Si les poids sont disponibles, l’architecture complète, les données d’entraînement et les techniques d’optimisation restent confidentielles. Autrement dit, OpenAI ouvre la porte… mais garde la clé. Un compromis assumé, qui permet à l’entreprise de participer à l’écosystème ouvert sans trop risquer de fuite de propriété intellectuelle.Pourquoi ce mouvement ? Parce que la concurrence s’organise, notamment en Chine. Des modèles comme DeepSeek ou Qwen d’Alibaba progressent à grande vitesse, avec des performances redoutables en raisonnement ou en programmation, et surtout à moindre coût. OpenAI entend donc réaffirmer son rôle d’acteur stratégique « made in USA », à un moment où l’intelligence artificielle devient aussi un terrain d’affrontement géopolitique. Côté performances, la firme assure que ses modèles ouverts tiennent la comparaison avec ses propres technologies internes de petite taille, comme o3-mini et o4-mini. Mais elle se garde bien de toute confrontation directe avec DeepSeek. Un signe que la bataille de l’IA ouverte ne fait que commencer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un nouvel acteur vient de faire son entrée dans l’univers des assistants intelligents, et il s’adresse directement aux passionnés de Linux. Newelle, c’est son nom, vient de sortir en version 1.0. Basé sur GNOME, l’environnement de bureau phare du monde libre, il se distingue par une intégration native et transparente, avec une interface GTK qui lui donne l’allure d’un outil pensé dès le départ pour l’écosystème Linux.L’assistant ne se contente pas de répondre à des questions : il propose une véritable boîte à outils intelligente. On y retrouve un gestionnaire de fichiers intégré, capable d’accompagner l’utilisateur dans ses tâches grâce à l’IA, un gestionnaire de profils permettant de basculer d’une configuration à une autre, ainsi qu’une mémoire à long terme, qui permet de se souvenir des échanges passés pour personnaliser les interactions.Côté fonctionnalités avancées, Newelle mise sur la flexibilité : choix des modèles d’IA, qu’ils soient locaux ou hébergés dans le cloud, extensions personnalisées pour enrichir l’expérience, et même la possibilité de discuter avec ses propres documents ou d’extraire directement des informations de sites web. Le logiciel prend en charge le Markdown, le LaTeX, mais aussi la reconnaissance vocale et la synthèse vocale, permettant une utilisation totalement mains libres. Plus surprenant encore : il peut exécuter des commandes dans le terminal suggérées par l’IA, une fonction qui séduira sans doute les utilisateurs avancés.Disponible dès maintenant via GitHub ou Flathub, Newelle reste fidèle à la philosophie du libre : son installation est entièrement optionnelle et manuelle. Un contraste marqué avec Microsoft, qui intègre désormais ses assistants de manière quasi imposée à Windows. Avec ce lancement, Newelle s’impose comme une alternative sérieuse et respectueuse pour ceux qui veulent profiter de l’intelligence artificielle tout en gardant le contrôle de leur environnement. Reste à voir si la communauté Linux saura s’emparer de ce nouvel outil et l’enrichir, comme elle sait si bien le faire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Développer une intelligence artificielle, ça coûte une petite fortune. Et même si, à long terme, ces technologies promettent d’énormes bénéfices, leur mise au point nécessite des investissements colossaux. C’est dans ce contexte qu’Elon Musk, patron de la société xAI, à l’origine du chatbot Grok, cherche de nouvelles sources de financement. Et comme souvent dans le monde numérique… cela passe par la publicité.La question est donc posée : faudra-t-il bientôt s’habituer à voir des annonces s’inviter directement dans nos conversations avec une IA ? Le Financial Times rapporte en tout cas un échange public tenu le 6 août sur le réseau X entre Musk et plusieurs annonceurs, au cours duquel l’idée a été sérieusement évoquée. « Jusqu’à présent, nous nous sommes concentrés uniquement sur la création de Grok, l’IA la plus intelligente et la plus précise au monde. Nous allons désormais réfléchir au financement de ces GPU coûteux », a déclaré l’homme d’affaires. Et il ne s’agirait pas de publicités classiques, mais d’un ciblage redoutablement précis. Musk imagine en effet que lorsqu’un utilisateur pose une question à Grok pour résoudre un problème, l’IA puisse lui suggérer en même temps une solution commerciale, parfaitement adaptée à sa demande.Une stratégie qui séduit déjà de nombreux annonceurs. Toujours selon le Financial Times, les marques réclament depuis plusieurs mois la possibilité d’intégrer leurs messages au cœur des conversations avec des chatbots. De quoi ouvrir un nouveau marché publicitaire colossal. Mais tout le monde n’est pas sur la même ligne. Si Musk et xAI semblent prêts à franchir le pas, d’autres acteurs, comme OpenAI, écartent pour l’instant cette perspective, jugeant que l’expérience utilisateur pourrait en pâtir. Alors, simple évolution du modèle économique ou dérive intrusive ? La question est lancée : accepteriez-vous de voir des pubs s’afficher au beau milieu de vos échanges avec une intelligence artificielle ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’Italie n’a jamais caché ses ambitions spatiales. Déjà principal contributeur de la mission européenne ExoMars, qui doit envoyer en 2028 le rover Rosalind Franklin à la recherche de traces de vie passée, Rome franchit aujourd’hui une étape supplémentaire. Plutôt que d’attendre les aléas des grands programmes internationaux, le pays choisit de s’associer directement à un acteur privé : SpaceX.« L’Italie va aller vers Mars ! », s’est enthousiasmé Teodoro Valente, président de l’agence spatiale italienne, sur X.com. L’accord, officialisé le 7 août, prévoit que plusieurs charges utiles soient transportées par la fusée Starship d’Elon Musk jusqu’à la planète rouge. Parmi elles : une expérience sur la croissance des plantes, un capteur de rayonnement et une station de surveillance météorologique. Des instruments qui permettront de recueillir des données non seulement à la surface de Mars, mais aussi durant les six mois de voyage interplanétaire. Pour Valente, il s’agit d’un « partenariat inédit », symbole de la volonté italienne de « jouer un rôle de premier plan dans l’exploration spatiale ». Et il faut le rappeler : seuls deux pays ont, jusqu’ici, réussi à se poser sur Mars — les États-Unis avec trois rovers, et la Chine avec un.Côté SpaceX, la satisfaction est tout aussi palpable. « Nous allons sur Mars ! », a lancé Gwynne Shotwell, présidente de l’entreprise américaine, en mettant en avant une nouvelle offre : un service de transport vers Mars. Mais entre l’annonce et la réalisation, le chemin reste long. Car si le Starship est annoncé comme l’outil clé de cette conquête, il n’a pour l’instant jamais atteint l’orbite. Ses essais récents se sont soldés par de spectaculaires explosions, obligeant Elon Musk à repousser ses ambitions.Dans un message publié le 6 août, le milliardaire a fixé un nouveau cap : 2028 pour un vol non habité, et sans doute au-delà de 2030 pour un premier trajet avec équipage. Bien loin de ses promesses initiales d’une colonie martienne dès… 2024. Reste que pour l’Italie, cette alliance est un signal fort : celui d’une nation européenne décidée à ne pas rester spectatrice de la course vers Mars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si ChatGPT, Gemini ou encore Grok progressent aussi vite, c’est en grande partie grâce à un ingrédient-clé : les données massives disponibles sur Internet. Et désormais, on sait un peu mieux d’où elles proviennent. Une infographie publiée par Statista a analysé les réponses fournies par ChatGPT, Perplexity, AI Overviews et le mode IA de Google pour déterminer quelles sources ces intelligences artificielles exploitent le plus.En tête du classement, surprise : Reddit apparaît dans 40 % des réponses, loin devant Wikipedia (26,3 %), YouTube (23,5 %) et même Google (23,3 %). Autrement dit, le savoir collectif et les discussions informelles des internautes sont au cœur de l’entraînement des IA. Des plateformes comme Yelp, Tripadvisor ou Facebook fournissent aussi des données précieuses… et gratuites. C’est là que le débat s’ouvre : combien de temps encore ces trésors de contenu généré par les utilisateurs resteront-ils exploitables librement ? Déjà, les ayants droit peinent à faire respecter leur propriété intellectuelle. Et pour le contenu du domaine public, la récolte continue, sans que ses auteurs touchent quoi que ce soit.Exemple parlant : depuis juin, Meta utilise vos données personnelles pour entraîner son IA, Meta AI, sauf si vous vous y êtes formellement opposé. Tout ce que vous publiez ou commentez sur Facebook, Instagram, WhatsApp ou Messenger entre dans ses bases d’apprentissage. Pour l’instant, Meta AI est optimisée pour le public américain, mais la firme veut adapter son outil aux usages et à la culture européenne. En clair, vos interactions en ligne pourraient bientôt façonner un modèle pensé pour mieux répondre… à vous. Derrière la magie des réponses fluides et “intelligentes” des IA, il y a donc un constat simple : elles se construisent sur nos traces numériques, offertes souvent sans que nous en mesurions vraiment la valeur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2019, Dojo s’annonçait comme l’un des projets les plus ambitieux de Tesla : un supercalculateur maison capable de traiter les flux vidéo envoyés par sa flotte de véhicules pour perfectionner conduite autonome et robotique. Au cœur du système, la puce D1, conçue en interne, devait libérer Tesla de ses fournisseurs traditionnels. Mais les retards techniques se sont accumulés, et les départs en série ont eu raison de l’initiative. Plusieurs cadres clés ont quitté le navire pour fonder DensityAI, une start-up développant des solutions similaires. En 2025, Peter Bannon, dernier chef du programme, les rejoint avec une vingtaine d’ingénieurs. Elon Musk confirme alors l’abandon de Dojo : Tesla se concentre désormais sur deux nouvelles puces, AI5 et AI6, produites avec TSMC et Samsung.L’histoire avait pourtant commencé avec de grandes ambitions : chaque puce D1 contenait 354 cœurs cadencés à 2 GHz, vingt-cinq d’entre elles formant un bloc de calcul de 9 pétaflops. L’objectif final ? Plus de 100 exaflops de puissance, grâce à 3 000 blocs assemblés. Un lancement prévu en 2024, déjà doté d’un investissement dépassant le milliard de dollars. Mais au fil des ans, les départs se sont multipliés : Jim Keller en 2018, Ganesh Venkataramanan en 2023, Milan Kovac, David Lau… et même Omead Afshar, proche collaborateur de Musk. Trop de pertes pour maintenir le projet à flot.Aujourd’hui, Tesla revoit sa stratégie : l’AI5 reste fabriquée par TSMC, l’AI6 sera produite par Samsung au Texas dans le cadre d’un contrat de 16,5 milliards de dollars jusqu’en 2033. Ces nouvelles puces, conçues pour l’inférence mais capables d’entraînement, équiperont les futures plateformes de robotaxis et systèmes robotiques. Pour les calculs les plus lourds, Tesla continuera à s’appuyer sur Nvidia et AMD. Un recentrage industriel et stratégique, qui promet des délais plus courts et une intégration rapide. Mais un contraste saisissant avec l’enthousiasme de septembre 2023, lorsque Morgan Stanley estimait que Dojo pourrait ajouter 500 milliards à la capitalisation de Tesla… Un rêve aujourd’hui rangé au placard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après avoir couru un semi-marathon ou disputé un match de foot, les robots passent à l’étape supérieure. La semaine prochaine, Shanghai va accueillir la toute première édition des World Humanoid Robot Games. Un événement inédit qui rassemblera plus de 500 robots issus de 127 entreprises, venus se mesurer dans une série d’épreuves sportives et artistiques. Au programme : football, basketball, tennis de table, combat libre… mais aussi danse en groupe et démonstrations techniques simulant des situations réelles. L’objectif ? Évaluer la mobilité, la réactivité et la coordination de ces machines, tout en offrant un spectacle digne des compétitions humaines.La télévision publique chinoise a déjà donné un aperçu : des robots dribblant un ballon, esquivant des coups sur un ring ou exécutant des gestes précis inspirés de sportifs professionnels. Les compétitions se dérouleront dans plusieurs enceintes de la ville, spécialement aménagées pour accueillir les épreuves et des zones d’exposition. Les participants viennent de tous horizons : start-up, géants de la tech, universités et laboratoires de recherche. Mais derrière le show, il y a un enjeu économique majeur. L’industrie chinoise des humanoïdes est en pleine accélération, portée par des investisseurs de poids comme Tencent ou Alibaba. Certaines entreprises se préparent déjà à entrer en bourse, profitant d’un atout clé : une production locale intégrée, capable de fournir à la fois les composants mécaniques et électroniques. Résultat : des coûts plus bas et des prix agressifs.Exemple marquant : Unitree a récemment lancé un humanoïde à environ 6 000 dollars. Un tarif qui ouvre le marché à des secteurs jusque-là exclus de ce type de technologie. L’objectif des fabricants est clair : rendre ces robots polyvalents, capables de passer de tâches simples à des missions plus complexes. Les Jeux de Shanghai serviront ainsi de vitrine mondiale, montrant non seulement la prouesse technologique, mais aussi le potentiel commercial de ces machines… qui n’ont pas fini de nous courir après. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les relations commerciales entre Washington et Pékin sont déjà assez tendues… et quand il s’agit de high-tech, la partie se corse encore. Ces dernières années, les États-Unis ont multiplié les restrictions sur l’exportation de matériel vers la Chine, au point d’interdire presque totalement à NVIDIA de vendre ses puces H20 à son grand rival asiatique.Eh bien, surprise : cette interdiction va tomber… grâce à un accord pour le moins inédit. Selon le Financial Times, NVIDIA et AMD viennent d’obtenir des licences d’exportation vers la Chine. Mais attention : rien n’est gratuit. En échange, les deux géants américains de la tech verseront à Washington 15 % des revenus générés par la vente de leurs puces – les H20 pour NVIDIA, les MI308 pour AMD – sur le marché chinois.Pour l’instant, personne ne sait exactement comment cette manne financière sera utilisée. Ce qui est sûr, c’est que c’est une première dans l’histoire économique américaine : jamais une licence d’export n’avait été conditionnée au reversement direct d’une partie des recettes d’une entreprise au gouvernement. Un deal qui rappelle l’approche transactionnelle popularisée sous l’ère Trump : les règles du commerce peuvent s’assouplir… si un accord avantageux est trouvé.Mais ce feu vert pourrait être de courte durée. À Washington, les opposants sont nombreux. Une vingtaine d’experts en sécurité viennent de signer une lettre au secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, pour exiger que ces puces ne soient pas vendues en Chine, estimant qu’elles pourraient booster dangereusement les capacités d’intelligence artificielle de Pékin. Autrement dit, cette ouverture pourrait bien être un simple sursis, dans un match États-Unis–Chine où technologie et géopolitique s’emmêlent toujours plus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Comments (2)

Steph.

Pas grand chose sur Deepseek qui fait des vagues avec son prix, performance, fonctionnalités etc. et le reste de laa concurrence en Chine

Mar 1st
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Larbi AIT ABDERRAHIM

énorme erreur ! c'est la première fois où les différences entre le pro et pro max ne sont pas que la taille d'écran et la taille de la batterie, même le système des capteurs photos est différent. je suis déçu ! pour un podcast spécialisé, c'était la chose qu'il fallait retenir (et le fait qu'ils soient tous compatibles 5G)

Oct 26th
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